Denis Monière (né le 21 juin 1947 à Saint-Jean-sur-Richelieu) est un politologue, un pro-fesseur retraité et un essayiste québécois. À ce titre il a publié une quarantaine d'ouvrages politiques.
Denis Monière a étudié au collège Sainte-Marie de Montréal et à l'Université d'Ottawa avant d'obtenir son doctorat en science politique de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne1, en 1974.
Militant au sein du Rassemblement pour l'indépendance nationale et du Parti québécois. Il a enseigné à l'Université d'Ottawa de 1973 à 1978 puis à l'Université de Montréal jusqu'à sa retraite en 2012. En 1983 il fonde son propre parti, le Parti nationaliste du Québec qui présente 75 candidats aux élections fédérales de 1984. À la suite du virage idéologique du Parti québécois qui abandonne son option en 1985, il fonde un autre parti sur la scène québécoise, le Parti indépendantiste. Il a été président de l'Union des écrivains québécois, vice-président de la Société québécoise de science politique, Président de la Ligue d'action nationale (2005-2019), Président de la Société du patrimoine politique du Québec (2004-2017).
Il a été professeur titulaire au Département de science politique à l'Université de Montréal où il s'est spécialisé dans l'analyse des discours politique et les idéologies politiques.
Le 2 avril 2012, il annonce qu'il sera candidat du parti Option nationale, un parti souverainiste dirigé par le député de Nicolet-Yamaska, Jean-Martin Aussant. Denis Monière est candidat dans la circonscription de Sainte-Marie-Saint-Jacques à l'élection générale du 4 septembre 2012; il est alors défait par Daniel Breton.
Il a publié une quarantaine d'ouvrages dont Le développement des idéologies au Québec : des origines à nos jours, 1977, Pour la suite de l'histoire : essai sur la conjoncture politique au Québec, 1982, L'Indépendance, 2005, Histoire intellectuelle de l'indépendantisme, avec Robert Comeau et Charles-Philippe Courtois, 2010, et plus récemment, Pourquoi le Québec n'est pas encore libre. Une brève histoire du mouvement indépendantiste, vlb éditeur, 2021. Il publie aussi régulièrement dans la revue L'Action national, le Devoir, la Revue dandienne de Science politique et la Revue d'histoire de l'Amérique française.
Il s'est mérité plusieurs distinctions dont le Prix du Gouverneur général : études et essais de langue française, 1977, le Grand Prix littéraire de la Ville de Montréal, Le Développement des idéologies au Québec, 1977, le Prix du livre politique de l'Assemblée nationale du Québec pour Les mots qui nous gouvernent, 2008. Il est parmi lesrécipiendaires des Palmes académiques remises par le gouvernement français, 2014.