Le MQI a adopté en 2020 un manifeste sur l'indépendance du Québec que l'on peut lire ici. Nous proposons une démarche en deux temps. D'abord une constitution initiale est discutée avec la population lors des campagnes électorales, puis adoptée par notre Assemblée nationale dès que celle-ci est composée d'une majorité de députés favorables à l'indépendance. Par la suite, une Assemblée constituante est créée pour élaborer sur cette base une constitution définitive à être adoptée par référendum. Entre temps, le Québec se gouverne sur la base de cette constitution initiale qui a préséance sur la constitution canadienne, évitant ainsi de s'enferrer dans la gouvernance provinciale.
Projet de constitution initiale
Élaboré en 2016 par une équipe formée d'André Binette, Louis Bernard, Pierre Dubuc, Martine Ouellet et Gilbert Paquette.
Le Mouvement Québec Indépendant est résolument engagé pour la protection du climat. Pour cette raison, nous avons participé à une coalition d'organismes contre le projet de gaz natuel liquéfié qui impliquait la construction d'un port en eau profonde au Saguenay pour exporter du gaz naturel provenant de l'Ouest canadien, en traversant le territoire du Québec.
Avec la ligue d'Action nationale, nous avons présenté au BAPE un mémoire qui a contribué à faire reculer le gouvernement Legault sur ce projet. On peut lire ce document ici. Pour les mêmes raisons, nous avons appuyé la création du parti indépendantiste Climat Québec. Pour lutter pour le climat, le peuple québécois doit se donner tous les outils collectifs d'une République du Québec indépendant.
On peut consulter ici la version intégrale du MÉMOIRE AU BAPE
À l'automne 2021, nous avons déposé un mémoire à la Commission parlementaire de l'Éducation qui étudiait le projet de loi 96 du gouvernement Legault sur la langue française. Contrairement à la plupart des interventions sur la loi 96, nous avons refusé de nous limiter le cadre provincial qui nous empêche de freiner l’érosion du français au Québec. Notre mémoire distingue clairement ce qu’une province peut faire et ce qu’un pays indépendant pourra faire. Il invite le lecteur à ne pas s’illusionner sur notre capacité à maintenir la langue française au Québec en nous conformant au statut provincial qui nous est imposé par les lois constitutionnelles canadiennes. Il est urgent que le Québec adopte sa propre constitution de pays pour consolider et assurer l'essor du français au Québec.
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