Pour le climat - Contre GNL Québec

Pour le climat - Contre GNL Québec

 Le Mouvement Québec Indépendant est résolument engagé pour la protection du climat. Pour cette raison, nous avons participé à une coalition d'organismes contre le projet de gaz natuel liquéfié qui impliquait la construction d'un port en eau profonde au Saguenay pour exporter du gaz naturel provenant de l'Ouest canadien, en traversant le territoire du Québec.

 Avec la ligue d'Action nationale, nous avons présenté au BAPE un mémoire qui a contribué à faire reculer le gouvernement Legault sur ce projet. On peut lire ce document ici. Pour les mêmes raisons, nous avons appuyé la création du parti indépendantiste Climat Québec. Pour lutter pour le climat, le peuple québécois doit se donner tous les outils collectifs d'une République du Québec indépendant.

On peut consulter ici la version intégrale du MÉMOIRE AU BAPE

Non au gaz sale de l’ouest canadien

Oui à la transition énergétique avec la République du Québec

Sommaire

 Le Québec ne doit pas devenir le complice des ambitions gazières canadiennes d’autant plus que le gaz dont il est question est du gaz de fracturation, le plus polluant de la planète, plus polluant que le charbon.

 Avec son énergie verte, le Québec veut passer aux énergies renouvelables et se débarrasser le plus possible des énergies fossiles gaz et pétrole.  On le constate projet après projet (Énergie est, Transmountain, GNL/Gazoduq, etc) le Canada est fossile et fier de l’être.  Les intérêts du Canada et du Québec sont incompatibles.  En devenant indépendant, le Québec se donnera les moyens financiers, législatifs et de relations internationales afin de réaliser sa transition énergétique et de mettre à profit son électricité verte et son expertise pour transformer son économie afin d’assurer un meilleur avenir aux générations suivantes.

 Des projets de transition énergétique comme celui présenté dans le mémoire permettent de créer beaucoup plus d’emplois par dollars investi.  C’est près de 100 fois plus d’emplois créer pour le même 14 milliards de dollars investis.  Non seulement des projets d’efficacité énergétique, de conversion du gaz et pétrole vers les énergies renouvelables, de transport en commun, d’électrification des transports permettent de diminuer nos GES, de créer un grand nombre d’emploi, mais ils permettent en plus d’améliorer la productivité de nos usines et de nos bâtiments.

 Le projet GNL/Gazoduq va clairement dans la mauvaise direction.  Le BAPE doit recommanderau gouvernement de refuser ce projet polluant.

 Le BAPE a la responsabilité de démontrer au gouvernement dans son rapport que les deux morceaux d’un même projet, GNL et Gazoduq, ne peuvent pas être divisés.  Cette tactique est malhonnête et ne sert qu’à diluer les impacts environnementaux et à exiger plus de travail de citoyens bénévoles.

 Le BAPE a la responsabilité de faire une analyse exhaustive des GES en amont, c’est-à-dire à l’extraction.  Le procédé utilisé pour extraire le gaz naturel est la fracturation hydraulique, le même procédé utilisé pour le gaz de schiste qui a été vivement dénoncé au Québec.  Ce procédé génère des fuites très importantes.  Malheureusement le BAPE ne peut se fier à l’analyse du cycle de vie du CIRAIG commandée par GNL.  En fermant les yeux sur les fuites qui se poursuivent à la fermeture des puits et en utilisant un taux de fuites de seulement de 1.2% au lieux de 4% des études scientifiques les plus récentes, le CIRAIG sous-estime de plus de la moitié les émissions de GES.  De même en utilisant l’indice du méthane sur 100 ans au lieu de celui sur 20 ans qui est la période critique, le CIRAIG sous-estime pour une 2efois les GES générés.  Le BAPE a donc la responsabilité de faire toute la lumière sur les GES émis lors de l’extraction du gaz par fracturation.   Il est clair qu’avec une évaluation complète des GES, la filière du gaz de fracturation sera complètement discréditée comme solution pour l’avenir et les citoyens n’auront plus à recommencer les mêmes combats encore et encore.   

On peut consulter le mémoire au BAPE.

Préparé par Vincent François et Martine Ouellet

22 octobre 2020

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Non au gaz sale de l’ouest canadien

Oui à la transition énergétique avec la République du Québec

Sommaire

 Le Québec ne doit pas devenir le complice des ambitions gazières canadiennes d’autant plus que le gaz dont il est question est du gaz de fracturation, le plus polluant de la planète, plus polluant que le charbon.

 Avec son énergie verte, le Québec veut passer aux énergies renouvelables et se débarrasser le plus possible des énergies fossiles gaz et pétrole.  On le constate projet après projet (Énergie est, Transmountain, GNL/Gazoduq, etc) le Canada est fossile et fier de l’être.  Les intérêts du Canada et du Québec sont incompatibles.  En devenant indépendant, le Québec se donnera les moyens financiers, législatifs et de relations internationales afin de réaliser sa transition énergétique et de mettre à profit son électricité verte et son expertise pour transformer son économie afin d’assurer un meilleur avenir aux générations suivantes.

 Des projets de transition énergétique comme celui présenté dans le mémoire permettent de créer beaucoup plus d’emplois par dollars investi.  C’est près de 100 fois plus d’emplois créer pour le même 14 milliards de dollars investis.  Non seulement des projets d’efficacité énergétique, de conversion du gaz et pétrole vers les énergies renouvelables, de transport en commun, d’électrification des transports permettent de diminuer nos GES, de créer un grand nombre d’emploi, mais ils permettent en plus d’améliorer la productivité de nos usines et de nos bâtiments.

 Le projet GNL/Gazoduq va clairement dans la mauvaise direction.  Le BAPE doit recommanderau gouvernement de refuser ce projet polluant.

 Le BAPE a la responsabilité de démontrer au gouvernement dans son rapport que les deux morceaux d’un même projet, GNL et Gazoduq, ne peuvent pas être divisés.  Cette tactique est malhonnête et ne sert qu’à diluer les impacts environnementaux et à exiger plus de travail de citoyens bénévoles.

 Le BAPE a la responsabilité de faire une analyse exhaustive des GES en amont, c’est-à-dire à l’extraction.  Le procédé utilisé pour extraire le gaz naturel est la fracturation hydraulique, le même procédé utilisé pour le gaz de schiste qui a été vivement dénoncé au Québec.  Ce procédé génère des fuites très importantes.  Malheureusement le BAPE ne peut se fier à l’analyse du cycle de vie du CIRAIG commandée par GNL.  En fermant les yeux sur les fuites qui se poursuivent à la fermeture des puits et en utilisant un taux de fuites de seulement de 1.2% au lieux de 4% des études scientifiques les plus récentes, le CIRAIG sous-estime de plus de la moitié les émissions de GES.  De même en utilisant l’indice du méthane sur 100 ans au lieu de celui sur 20 ans qui est la période critique, le CIRAIG sous-estime pour une 2efois les GES générés.  Le BAPE a donc la responsabilité de faire toute la lumière sur les GES émis lors de l’extraction du gaz par fracturation.   Il est clair qu’avec une évaluation complète des GES, la filière du gaz de fracturation sera complètement discréditée comme solution pour l’avenir et les citoyens n’auront plus à recommencer les mêmes combats encore et encore.   

On peut consulter le mémoire au BAPE.

Préparé par Vincent François et Martine Ouellet

22 octobre 2020

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