Pendant 28 ans, alors qu’il faisait carrière à la Régie du logement, Jacques Binette s’est engagé en tant eu militant au Bloc québécois (BQ), tant pour le parti que pour l’association locale.
En 2014, Jacques Binette a remis sur pied l’association du Bloc québécois d’Honoré-Mercier. C’est donc dans cette circonscription que ce militant de longue a décidé de se lancer dans la course électorale, « une suite logique de [sa] vie ».
Au début de ses activités militantes, il pose des pancartes et prépare des discours de candidats. Puis, il devient trésorier et président de l’organisation. Comme ce fut le cas lors de son adhésion au parti il y a près de 30 ans plus tôt, il était naturel pour lui de poursuivre son parcours en allant au front et « faire valoir le projet de pays du Québec qui [le] passionne toujours autant que quand [il avait] 14 ans ».
Très jeune, le candidat bloquiste s’intéresse à la politique. Issu de la classe ouvrière montréalaise, il est captivé dès son enfance par la politique québécoise et internationale. Chaque jour, il lit la copie de La Presse que son père ramène.
Après avoir terminé ses cours classiques et des études au Cégep de Rosemont, il poursuit son cursus scolaire à l’Université de Montréal dans le programme de sciences politiques, qu’il ne finira pas.
« Pour comprendre mon cheminement au Bloc québécois, il faut comprendre le mouvement séparatiste avant sa création », explique-t-il. Passionné de l’histoire de France et du Québec, suivant également les grands débats sur la question de la souveraineté. Il voit l’accord du lac Meech et la venue de Lucien Bouchard et Jacques Parizeau comme « une nouvelle ouverture pour appliquer les principes de René Lévesque du vote pour l’indépendance à Ottawa ». C’est donc naturellement que Jacques Binette adhère au Bloc Québécois dès sa création en 1991.
Si les enjeux locaux n’ont pas encore été dévoilés, le candidat d’Honoré-Mercier assure qu’à la suite de son expérience à la Régie du logement, il compte mettre de l’avant les enjeux liés à l’habitation. C’est aussi « en tant que grand-père inquiet pour l’avenir de la planète » que la question environnementale sera un point important de sa campagne.