Une conférence de Philippe Bélisle et Martine Ouellet.
Résumé. Après 26 COP, force est de constater que le mécanisme multipartite de négociations sur le climat de donne pas lesrésultats escomptés. On promet, on remet, on tergiverse, et on ne fait rien. Cette accumulation de mensonges et de promesses non tenues est probablement la raison pour laquelle on assiste depuis quelques années à une radicalisation des groupes environnementalistes et à un rapprochement avec les mouvements anticapitalistes et altermondialistes. Leur constat est que le capitalisme tue la planète et doit être remplacé. C’est ainsi que des groupes comme Extinction Rebellion ont essaimé et prônent la désobéissance civile et l’action directe non violente. Mais est-ce suffisant secouer l’apathie sociale et l’inaction politique? Certains attendaient un coup d’éclat d’Extinction Rebellion pendant la COP 26. Ce n'est pas arrivé.
Ancien journaliste, Philippe Bélisle est un professionnel des relations publiques. Il a participé à la COP 26 à Glasgow comme membre de la délégation de l’Association de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) et correspondant de Groupe Mobilisation (GMob). Il était également présent à la COP21 à Paris en 2015 et à la COP22 à Marrakech en 2016. Il a eu l’occasion de rencontrer et d’interviewer des scientifiques, des porte-parole de groupes environnementaux et sociaux, et des acteurs du monde politique et syndical. Ces rencontres ont alimenté sa réflexion sur cet enjeu crucial pour l’avenir de la planète.