Conférence de Maxime Laporte.
Résumé. Après des années de pilonnage en règle de notre loi 101 par l'État canadien, après des années de tergiversation provinciale à Québec, nous voici aujourd'hui devant un grave constat d'échec. Au rythme où progresse la nécrose en notre corps national, ce ne sont certes pas les mesurettes caquistes qui viendront rétablir la vitalité démographique de notre langue nationale pour qu’elle ne régresse plus sur notre territoire; mieux encore, qu'elle croisse.
Le pari des inconditionnels du Canada d’un avenir pour le français dans le cadre canadien, est une illusion mise à nu. Quant aux simulacres de politiques linguistiques qui se dessinent à Québec comme à Ottawa, ils marqueront la mort définitive d'une certaine idée québécoise du Canada, qui agonisait déjà depuis fort longtemps. Dès lors, nul ne pourra sérieusement nier que persister dans la complaisance à l'égard du statu quo canadien, c'est se faire objectivement complice de l'effacement d'un peuple ; le nôtre.
L'heure est venue de remettre le projet indépendantiste au cœur de notre de notre combat pour l'avenir de la civilisation française d'Amérique du Nord, ainsi que les liens que pourra entretenir la République québécoise avec l'ensemble de la francophonie nord-américaine, une fois libérée du carcan canadien.
Note biographique. Militant infatigable de la cause du français et de l'indépendance nationale, régulièrement invité dans les médias, Maxime Laporte est actuellement président du Mouvement Québec français (MQF). De 2014 à 2020, il fut le plus jeune Président général de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) et il a été amené à présider plusieurs autres organisations citoyennes dont le Comité de la Fête nationale (CFN), le réseau Cap sur l'indépendance (RCI), le Mouvement Montréal français (MMF), la Fondation Ludger-Duvernay (FLD), la Fondation pour la langue française (FLF), ainsi que le Projet ÉLAN.
Juriste et constitutionnaliste engagé, il a défendu avec succès des centaines d'arrêtés de la grève étudiante de 2012; mené la défense du droit du peuple québécois à disposer de lui-même dans le procès de la loi 99. Actuellement, il entend forcer le gouvernement du Québec à faire du français, la seule véritable langue officielle de l'administration publique. L'automne dernier, il s'est joint au procès historique visant à faire reconnaître l'absolue illégalité de la proclamation des mesures de guerre en octobre 1970.